JOP : 25 % des prestataires choisis
Depuis le début de la semaine, le Cojop (Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques) reçoit les 28 premières entreprises de sécurité qu’il a sélectionné à l’occasion du premier appel d’offres lancé il y a un an. Comme l’expliquait à notre confrère Le Monde, Bruno Le Ray, nommé le 5 avril dernier, directeur de la sécurité du comité d’organisation, « ces prestataires représentent contractuellement environ un quart de nos besoins en agents de sécurité. »
Comme nous le soulignions dans notre précédente newsletter, le Cojop estime à 17 000 le nombre d’agents nécessaires par jour, pendant toue la durée de Jeux, avec des pics pouvant atteindre 22 000 agents certaines journées… En ce qui concerne les heureux élus du deuxième appel d’offres de décembre dernier, on en connaîtra la liste qu’en juillet prochain.
Toujours est-il que le possible – pour ne pas dire probable – manque d’agents de sécurité devant venir en soutien des forces de l’ordre (policiers, gendarmes, réservistes de l’armée) est toujours d’actualité et inquiète. A tel point que les pouvoirs publics réfléchissent à des solutions pour le moins étonnantes. Selon certaines sources, serait envisagée la possibilité de demander à des salariés des partenaires des JOP de rejoindre la masse des agents de sécurité, après un formation et en leur promettant un complément de salaire…
Idée qui souligne à quel le déficit en matière d’agents de sécurité est prégnant. Comme l’avait d’ailleurs souligné en mars dernier, la commission des affaires culturelles et de l’éducation dans son rapport pour avis sur le projet de loi « relatif aux Jeux olympiques et paralympiques et portant diverses autres dispositions » où elle constatait qu’« à dix-huit des mois des Jeux, la filière de la sécurité privée est confrontée à un déficit capacitaire inquiétant. »
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