Pour 82 % des Français, les propositions en matière de sécurité seront importantes dans leur vote à la présidentielle. Par ailleurs, ils plébiscitent la coopération entre la sécurité privée et les forces de l’ordre.

Interrogés à l’occasion de la 21e édition du « Baromètre Fiducial de la sécurité des Français pour Le Figaro », réalisé par Odoxa, les Français placent donc la sécurité sur la deuxième marche du podium. La sécurité et la lutte contre le terrorisme restent des préoccupations majeures et arrivent en deuxième position (30 %) devant l’immigration (27 %).

Les électeurs attendent en priorité (36 %) des solutions concrètes pour faire baisser la délinquance (vols, insultes, dégradations). Tandis que 25 % sont davantage préoccupés par les attaques aux biens et aux personnes (cambriolages, agressions, etc.). La lutte contre le risque terroriste constitue la principale attente de 20 % des Français quand 17 % souhaitent des solutions pour prévenir les agressions sexuelles.

Plus de coopération public/privé

Autre enseignement : 57 % des Français estiment que les acteurs de la sécurité ne coopèrent pas suffisamment entre eux. Ces derniers doivent améliorer les liens qui les unissent et les faire connaître à la population lorsqu’ils existent. Les Français approuvent de plus en plus le transfert de certaines compétences vers la sécurité privée pour réduire la charge de travail des forces de l’ordre (72 %, + 4 points par rapport à 2017).

Dans le détail, ils sont favorables au fait de confier à des agents de sécurité privée des tâches qui n’entrent pas dans leur cœur de métier, comme le transfert de prisonniers, la surveillance des places ou encore la protection de personnalités. En revanche, une majorité (55 %) s’oppose à ce que la surveillance et les patrouilles dans les lieux publics soient en partie confiées à la sécurité privée.

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