Une filière enfin unie !
Début avril, le GES a fait part de son intention d’adhérer à la FFSP. Tous comme l’Ufacs, le Sesa et la Fedesfi. Avec pour objectif commun de bâtir une filière unie et plus forte et de contribuer au dialogue entre les organisations patronales et les pouvoirs publics.
Après l’élection, mi-mars, de Jean-Christophe Chwat (notre photo) à la présidence de la Fédération française de la sécurité privée (FFSP), après le départ de Claude Tarlet qui a rejoint Luxant Groupe en tant que président exécutif, le Groupement des entreprises de sécurité (GES), avait fait part de son intention d’adhérer à FFSP puisque cette dernière s’était « lancée dans une réflexion sur une réforme de sa gouvernance, notamment pour participer plus activement à l’évolution de l’ensemble de la filière de la sécurité privée ».
Pour Luc Guilmin, président du GES, « l’élection de Jean-Christophe Chwat, le 15 mars dernier, et son objectif d’un large rassemblement, dans le respect de la légitimité des organisations professionnelles membres de la FFSP, ont envoyé un signe perçu positivement par le GES. Cet appel à l’unité, raisonné, ouvert, constructif, nous a semblé pouvoir recevoir une réponse favorable et tout aussi constructive. Les derniers mois ont montré que l’unité des organisations professionnelles, notamment avec l’élaboration de l’ordonnance « Cnaps », avait donné de bons résultats : il faut poursuivre dans cette voie. »
Effet boule de neige ?
Depuis, trois autres organisations professionnelles ont décidé de revenir au sein du la FFSP ou d’y adhérer. Tout d’abord le Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (Sesa), présidé par Jean-Baptiste Thelot qui explique que « nous avons tous constaté, à l’occasion des débats sur la réforme du Cnaps, que parler d’une seule voix portait ses fruits. Rejoindre la FFSP va nous permettre de discuter, ensemble, des défis que doit relever notre filière : continuum sécurité, grands évènements internationaux, conséquences de la pandémie… »
Du côté du GES, même volonté de tout de suite se mettre au travail. « les premières étapes seront sans doute de revoir le fonctionnement de la gouvernance de la FFSP, notamment les statuts, puis, ou en parallèle, ses missions, en lien avec le rôle des organisations professionnelles représentatives. Le nouveau bureau de la FFSP, notamment avec un représentant du GES en la personne de Pierre Brajeux en tant que vice-président, fera tout prochainement des propositions en ce sens », ajoute Luc Guilmin.
Rappelons à ce sujet que le GES, le Sesa, la Fedesfi, associés au Groupement professionnel des métiers de la sécurité électronique (GPMSE) et au Syndicat national des agents de recherches privées (Snarp) avaient publié une déclaration commune pour exposer, fermement, leurs désaccords avec le projet d’ordonnance réformant Cnaps. Obtenant d’ailleurs, sur certains points soulignés dans cette lettre gain de cause.
> Ils ont dit :
- Jean-Christophe Chwat, président de la FFSP: « Le rassemblement de la filière au sein d’une même organisation est très important. Il faut que la sécurité parle d’une seule voix, pour être plus puissante et reconnue par les clients et les pouvoirs publics. Notre mobilisation lors des débats sur la réforme du Cnaps a en effet montré qui nous étions plus puissants et à même de nous faire entendre lorsque nous sommes unis et parlons d’une seule voix. »
- Jean-Baptiste Thelot, président du Sesa: « Nous avons pris la décision de réadhérer à la FFSP, afin de nous inscrire dans le grand mouvement de rassemblement de l’ensemble des composantes de la sécurité privée voulu par Jean-Christophe Chwat. »