Depuis sa sortie du groupe Hager en 2023 et sa prise d’indépendance, le spécialiste des systèmes de sécurité et de la télésurveillance monte en puissance : vastes recrutements, investissements dans la R&D, nouvelles usines…

« Nos excellents résultats l’année dernière, matérialisés par un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros, nous permettent d’envisager l’avenir sereinement pour Atraltech, explique Mickaël Sagnes (notre photo), son chef des ventes et directeur marketing. Depuis 2023, nous avons embauché plus d’une centaine de nouveaux collaborateurs et poursuivi le renouvellement de nos gammes grâce à nos investissements importants en R&D. Nous disposons désormais de deux usines. Une à Annecy pour la production de nos cartes électroniques, et une, située à Crolles, où sont assemblés nos produits. Cette usine sera d’ailleurs inaugurée officiellement le 11 mars prochain. »

Fort de ses nouvelles structures, le Français va pouvoir améliorer sa présence à l’export et sera capable de livrer partout, et plus vite, ses clients en Allemagne, Autriche, Suisse, Italie et Espagne. « Nous mettons aujourd’hui, à disposition de nos utilisateurs finaux, une gamme modernisée – sous nos marques Daitem et Diagral -, dotée de tout nouveaux protocoles radio garantissant la stabilité de fonctionnement de nos solutions. Nous avons aussi lancé, à destination du monde de la télésurveillance, un nouveau service : Atral Service », poursuit Mickaël Sagnes.

En ordre de bataille

Il poursuit : « Tout cela nous a permis d’aborder l’année 2025 en ordre de bataille et prêts à atteindre nos objectifs. Notamment pour attaquer les marchés où le filaire est encore très présent, faute d’une offre technique efficace. Nous disposons aujourd’hui de cette offre et mettons à la disposition des installateurs des solutions simples et rapides à déployer, dans des environnements complexes. Il faut comprendre que les installateurs, qui ont du mal à recruter des techniciens qualifiés, recherchent ce type de solutions car trop longtemps, les systèmes radio étaient principalement conçus pour les résidentiel. Ce qui limitait leur déploiement dans d’autres environnements. Aujourd’hui, avec notre nouvelle gamme, nous pouvons nous imposer comme un offreur de solutions radio pour les environnements complexes. »

Pour en revenir à l’offre d’Atraltech, elle a donc fortement évolué ces derniers mois. La société a, d’une part, fait évoluer ses plates-formes et réfléchit à la mise en place d’une troisième bande de fréquence pour la transmission d’images vidéo. « Nous réfléchissons aussi, pour adresser le maximum de marchés, à l’interfaçage de nos systèmes sur les smartbox et, parallèlement, à l’interfaçage sur des systèmes de contrôle d’accès tiers, comme ceux de Vauban Systems, ou vidéo comme ceux de Dahua et Hikvision. Nous voulons travailler avec le maximum d’acteurs de la chaîne sûreté et sommes, par exemple, en discussion avec Axis Communications », souligne Mickaël Sagnes.

Par ailleurs, de la cadre de la fin des réseaux 2G et 3G, Atraltech va accompagner ses utilisateurs dans leur migration vers les 4G et 5G. Notamment pour les particuliers, en leur proposant un transmetteur, indépendant de la centrale, qui leur permettra de conserver l’installation existante et ainsi d’assurer la rétrocompatibilité du système.