Les Français n'ont pas confiance dans la sécurité
En cette période estivale marquée, un peu partout en France, par de grands rassemblements festifs, la cinquième édition du Baromètre Fiducial de la sécurité montre que nos concitoyens veulent un renforcement de la sécurité lors des rassemblements en plein air.
Des améliorations mais…
Depuis l’attentat du 14 juillet à Nice l’année dernière, 62 % des personnes interrogées déclarent que les autorités ont amélioré la sécurité de ce type d’événements. Pour autant, ils sont uniquement 37 % à penser que les feux d’artifice et 39 % les rassemblements en plein air, comme les festivals, sont bien sécurisés. Seuls les stades sont perçus comme des enceintes relativement bien sécurisées (62 %), devant les salles de spectacle (54 %), et les parcs d’attraction (50 %).
Mise en place d'un périmètre de sécurité
Pour être rassurés, 87 % des Français réclament la mise en place systématique de périmètres de sécurité avec fouille pour les rassemblements en plein air, quelle que soit leur nature (feux d’artifice, fêtes, spectacles). Par ailleurs, les Français acceptent assez bien les contraintes et contrôles qu'on leur impose pour assurer leur sécurité puisque 76 % indiquent qu’ouvrir leur sac à un agent de sécurité ou faire l’objet d’une palpation a plutôt tendance à les rassurer contre 23 % qui trouvent que ces contrôles sont inefficaces.
Un professionnel armé rassure
En outre, 62 % des personnes interrogées se sentent rassurées lorsqu’elles voient un professionnel de la sécurité disposant d’une arme. Les innovations technologiques sont aussi plébiscitées pour assurer la sécurité des lieux de rassemblement. 85 % des Français trouveraient efficace le recours à des caméras de reconnaissance faciale pour identifier les individus fichés S, 71 % le fait de recourir à des comportementalistes pour repérer les individus suspects et 65 % de survoler la foule avec des drones.
Enfin, 71 % des Français (+ 20 points depuis mai 2016) estiment que la gestion de la sécurité des sites publics doit résulter d’une collaboration équilibrée entre les forces de l’ordre et les agents de sécurité contre 28 % qui indiquent que la sécurité doit uniquement être la responsabilité des pouvoirs publics et des forces de l’ordre.