Télésurveillance. Verisure inaugure le plus grand centre de France
Verisure, numéro 1 de télésurveillance en France, a inauguré, il y a quelques semaines, le plus grand centre de France. Un investissement de plusieurs millions d’euros qui devrait lui permettre d’anticiper le développement, espéré, du marché de la télésurveillance français.
Actuellement Vérisure protège au quotidien plus de 400 000 foyers et petites entreprises en France. L’entreprise qui a créé plus de 2 000 emplois de service en France, compte aujourd’hui 2 400 collaborateurs sur le territoire national, pour un chiffre d’affaires de 204 millions d’euros.
Les experts Verisure traitent plus de 2 millions de signaux d’alarmes par an, alors que moins de 14 000 nécessitent une intervention des services de secours. Verisure assure donc un filtre afin que la police, les pompiers et le Samu ne se déplacent que lors de cas avérés et puissent se concentrer pleinement sur leurs missions. Toutes les équipes Verisure sont qualifiées pour effectuer une levée de doute et dispatcher sur le terrain la bonne réponse.
Cnaps et norme Apsad
Pour exercer, tous les agents de télésurveillance doivent justifier de l’obtention de la carte professionnelle attribuée par le Cnaps. Valable pendant cinq ans, cette carte professionnelle atteste de leur aptitude professionnelle à exercer la télésurveillance.
Par ailleurs, étant donné le caractère sensible d’une partie des activités et des données traitées, l’implantation de la télésurveillance répond à de nombreuses réglementations. Le site d’Angers vise à obtenir les plus hautes certifications de l’industries : la norme APSAD R31 délivrée par le Centre National de Prévention et de Protection (CNPP) et la certification Européenne EN50518.
> 2 questions à Olivier Allender, directeur général de Verisure France et Belgique
- Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir ce nouveau centre de télésurveillance ?
C’est d’abord un gros investissement : plusieurs millions d’euros. Il est en quelque sorte un pari sur l’avenir. En effet, par rapport aux autres pays européens, le marché français de la télésurveillance n’est pas ce qu’il devrait être…
> Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans PSM 255 (septembre-octobre 2019)