JO 2024 : Oui aux algorithmes
Fin septembre, Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux olympiques, a précisé le contenu de la future loi olympique. Texte qui devrait contenir des mesures sur la sécurité concernant, plus précisément, la vidéoprotection et des mesures de criblage sur les chantiers en amont des JO de Paris 2024. Ainsi, selon le préfet Michel Cadot, le projet vise à autoriser l’utilisation d’algorithmes par les caméras de surveillance installées en région Ile-de-France afin de permettre « d'identifier des comportements anormaux dans des foules nombreuses. » Michel Cadot a, sur ce sujet, tenu à préciser que ce dispositif avait été autorisé par la Cnil.
Aider les personnels sur le terrain
Le recours aux nouvelles technologies devrait, espérons le, faciliter le travail des forces de sécurité : policiers, gendarmes, militaires et agents de la sécurité privée. Et peut-être pallier un manque d’effectifs. En effet, d’ici 2024, le monde de la sécurité va devoir recruter et former environ 25 000 agents. Chiffre énorme si on le compare aux effectifs totaux du secteur : 130 000 agents… D’autant plus que, malgré ses efforts, la filière a du mal à recruter. C’est sans doute pour trouver une solution à cet épineux problème, que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, souhaite mettre en place un « titre spécifique provisoire », pour les étudiant par exemple, afin de leur permette, une fois dûment formés, de devenir agents de sécurité privée et d’assurer certains missions assez simples et peu exposées aux risques. A suivre.