Vidéoprotection : Flers investit dans les caméras
Dès juin de l’année prochaine, la ville de Flers, dans l’Orne, disposera de ses premières caméras de vidéoprotection. En effet, le conseil municipal a voté, il y a quelques semaines, pour un programme concernant le déploiement de 80 à 100 caméras dans différents quartiers de la ville de Flers. Ainsi, dix-huit d’implantation de caméras de vidéoprotection ont été retenus. Neuf points seront localisés dans le centre-ville, quatre dans le quartier Saint-Michel, trois dans le quartier Saint-Sauveur et deux au Pont-Féron. Cette première tranche représentera environ quarante caméras. Les caméras seront reliées à deux centres de supervision urbains. Il sera possible de visionner les images en direct, sur des écrans. Les vidéos seront conservées 14 jours. Le premier centre sera aménagé au sein de l’hôtel de ville, où est installée la police municipale, le second, au commissariat de police de Flers. Le système pourra donc être exploité 7 jours sur 7 et 365 jours par an.
Caméras hautes-performances
Les caméras installées seront des caméras haute définition à hautes performances, car compte tenu du budget que va représenter le dispositif, les élus de Flers ont voulu que les images soient de qualité et qu’elles puissent être exploitables par la justice. Ces caméras permettront d’assurer la surveillance des flux de circulation, de lire les plaques d’immatriculation, de surveiller les espaces publics.
L’ensemble du dispositif va être déployé en deux phases. Dans un premier temps, 11 points d’implantation sur les 18 vont être aménagés. Le chantier va commencer par l’installation des centres de supervision, à l’hôtel de ville et au commissariat de police.
Un important investissement
Le coût de l’installation devrait tourner autour des 700 000 ou 800 000 euros, dont 585 000 pour la seule première phase du déploiement. Pour l’aider à financer ce projet, la ville a fait des demandes de subventions au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), de la dotation politique de la ville et du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD). Elle va également solliciter des fonds européens.